![]() Abasourdi, je m'étais assis sur le bord du lit pour relire la lettre. "Agent Commercial 1er échelon sur le réseau TER de la région Limousin". Le directeur du personnel avait le plaisir de m'en informer. Il ne manquait pas d'humour celui-là ! En plus des vaches, ils avaient donc des trains dans le Limousin ! La nuit avait apaisé mon désappointement; le TGV ce serait pour plus tard ! Comme m'y invitait la lettre, j'ai pris rendez-vous avec le service du personnel de la Gare de Limoges et c'est ainsi que ma carrière a commencé. Voilà donc plusieurs mois que je parcours la région en tout sens; de Châteauroux à Limoges, de Limoges à Périgueux; d'Ussel à Montluçon, de Poitiers à Limoges, de Limoges à Guéret, de Guéret à Montluçon, de Brive à Limoges, de Guéret à Felletin. Les anciens se réservent le Corail et le Turbo; je suis préposé aux omnibus. Mais avec le temps, j'ai fini par apprécier ces parcours et à m'attacher à cette région et à ses habitants. mardi 8 décembre: Châteauroux-Limoges. Le freinage du train m'a brusquement ramené à la réalité; "Saint
Sébastien, une minute d'arrêt". C'est ici que j'ai rencontré Annie pour la première
fois; tous les lundis, elle prenait ce train pour aller donner ses cours d'histoire à Limoges. Au fil des voyages,
elle m'a raconté ces communes que je traversais sans les voir. - "Prenez le temps de venir visiter nos villages. Vous savez, il n'y a pas que le train et la gare ici ! Nous avons aussi une église avec de belles verrières. Voulez-vous que je vous emmène voir les ruines de l'abbaye d'Aubignac? Dans un site sauvage et un peu effrayant, il ne reste que les ruines d'une église du XIIème siècle."
Après une longue courbe, le train entre sur la commune de Saint Agnand de Versillat. Si la commune n'a pas de gare, elle est pourtant connue pour sa lanterne des morts du XIIIème qui domine le cimetière et ses tombes abritées sous leurs serres en verre cathédrale.
Après la Souterraine, la ligne Paris-Toulouse quitte la Creuse en suivant la frontière séparant Saint Pierre-de-Fursac de Saint Maurice-La-Souterraine. Autrefois, traversée par la RN145, Saint Maurice a maintenant retrouvé, grâce à une déviation, un peu de son calme antique autour de son tumulus, de ses urnes funéraires, de son église romane, de ses manoirs du XVIème et de ses étangs. Les chemins et les forêts se souviennent encore du passage des rois Charles VII et Henri IV se rendant à St Germain-Beaupré. ![]() samedi 18 décembre: Limoges-Vielleville ... J'ai découvert avec étonnement que Guéret était une des rares préfectures ne possédant pas de liaison ferroviaire directe avec Paris. Au XIXème siècle, les élus, craignant un exode déjà amorcé avec les maçons de la Creuse, avaient refusé que la ligne Paris-Toulouse traverse la capitale marchoise. Limoges profita donc du Chemin de Fer. Désormais pour se rendre de Paris à Guéret, il faut changer de train à Montluçon ou à Saint Sulpice Laurière et emprunter le "BG". La ligne "Bordeaux-Genève" s'arrête en fait à Lyon. En quittant St Sulpice, elle entre en Creuse par la commune d'Arrènes. Le choeur de l'église du XVème contient deux piscines gothiques et des baies flamboyantes joliment décorées. L'ancienne paroisse du Reix a été rattachée à la commune d'Arrènes. Il en reste une chapelle du XVIIIème siècle dont la porte méridionale du XIVème est moulurée. Au village de Champegaud, il existe encore des "bories", cabanes de berger en pierres sèches.
La "Vela Villa" romaine a donné naissance au bourg de Vieilleville qui s'est développé avec l'activité de la gare. Il est devenu beaucoup plus important que Mourioux, le chef lieu de la commune; il possède même sa propre église. L'histoire de Mourioux remonte à "Morioglio" (de nombreux ruisseaux). Le dolmen de l'Antre des Fades renvoie à l'époque celtique. L'époque gallo-romaine a laissé des traces de recherche de filons d'étain. Une croix auvergnate polychrome a été érigée au XIème. Quant à l'église fortifiée, elle a été construite au XIVème siècle. Plusieurs puits et fontaines (St Rémy, Villedary) témoignent du riche passé de ce bourg. ![]() Vielleville-Bourganeuf.
- "La ligne ne sert plus au transport des voyageurs depuis 1939. Toutes les gares sont désaffectées. Mais la ligne est encore utilisée pour transporter les arbres abattus dans les forêts du "Haut Pays" de Bourganeuf." "L'inauguration du chemin de fer fut une fête magnifique dont on se souvient encore dans notre ville." (Martin Nadaud, député de Bourganeuf). La ligne traverse d'abord la commune d'Aulon. Le village, construit à flanc de colline avec ses rues étroites, ouvre la porte vers un pays de forêts et de maquis. Des deux églises du Rétoueix et d'Aulon, il ne reste plus que l'austère église d'Aulon. La ligne passe ensuite sur la commune de Ceyroux; on y a découvert les plus anciens vestiges paléolithiques de Creuse (150 000 ans avant JC). La petite église St Blaise possède une statue de St Goussaud et son pavage est parsemé de pierres tombales. L'ancienne garde de Bourdaleix est située sur la commune de St Dizier-Leyrenne entre les bourgs de Ceyroux et d'Aulon. C'était une gare d'évitement à mi-chemin de Vieilleville et de St Dizier.
La concession des mines de fer et de houille de Bosmoreau-les-Mines s'étendait sur les communes de St Dizier et Thauron. La mine de charbon connue depuis 1765, fermée en 1922 fur rouverte en 1940 et exploitée jusqu'en 1958. L'église, sans ornements, avec un chevet droit, est typique des édifices des Ordres militaires du Moyen-âge. Après la gare de Bosmoreau, la ligne traverse les communes de Thauron et Mansat avant d'arriver à Bourganeuf. Thauron est un ancien oppidum gaulois dominant les gorges du Taurion, sur la voie romaine reliant Lyon à Limoges. Le cimetière s'orne d'une fausse lanterne des morts; le fanal est remplacé par une sculpture représentant des flammes. L'abbaye du Palais, dont il ne reste que les ruines de l'église et du cloître a été remplacée par une chapelle néogothique et un château-hôtel.
La sonnerie annonçant l'approche de l'omnibus de Guéret arrête brutalement notre conversation. La rame X75000 arrive à quai, le signal s'efface en claquant et le chef donne le signal du départ. En crachant un nuage sale, notre autorail s'élance pour franchir le passage à niveau et les aiguilles en direction de Guéret. ![]() samedi 18 décembre: ... Vielleville-Guéret
La commune suivante est celle du Grand Bourg.
Au XIXème siècle, les riches propriétaires avaient obtenu que le "BG" qui devait
rejoindre Fromental, via le Grand Bourg et Fursac, en longeant la vallée de la Gartempe, soit détourné
par la vallée de l'Ardour. Faute de gare, la commune doit se contenter d'un passage à niveau !
Le train quitte Gartempe pour desservir Montaigut-Station. Deux kilomètres séparent Montaigut de sa gare; en fait, il n'y a plus de gare, c'est juste une halte; s'il n'y pas de voyageur, le train ne s'arrête pas. Dès la sortie de la gare, c'est déjà Saint Sylvain-Montaigut. Le bourg et son église dominent le bief d'un moulin posé sur la Gartempe. Reconstruite au XVème, l'église possède une chapelle seigneuriale où les Brachets, descendus de leur forteresse du Grand Montaigut, venaient assister à la messe paroissiale. De l'ancienne église de Saint Victor-en-Marche, les habitants n'ont conservé que le porche. Le reste était tellement abîmé qu'au XVIIIème siècle, ils ont décidé de reconstruire une église au goût du temps. Ce serait la seule du département. Une longue courbe précède l'arrivée à La Brionne. Nichée au pied du Maupuy, avec ses maisons neuves, cette commune annonce déjà Guéret. Saint Sulpice-le-Guérétois
n'a pas eu droit à une gare. La commune conserve les restes d'un aqueduc apportant l'eau à Garactum.
De l'église du XIIème reconstruite au XVIIème, il reste une belle
porte polylobée et une croix au cimetière. A Banassat, une croix
sculptée est le seul souvenir du monastère fondé en 1259. Le château de Montlevade (XVIIIème)
est remarquable par sa chapelle ellipsoïdale.
- "Julien !" ![]() mardi 18 janvier: Guéret-Montluçon.
La commune suivante est La Saunière. L'église est une illustration du roman limousin avec son abside en cul-de four; elle possède une piéta en pierre du XVème. Les douves du château du Théret sont devenues un étang où se reflètent les façades et les toitures du XIVème siècle. Par la fenêtre je regarde défiler les prairies de Mazeirat. Dans l'église, il ne reste plus que quelques traces de l'architecture du XIIème, tant elle a été remaniée. A Saint Hilaire-la-Plaine, comme souvent à cette époque, l'église du XIVème siècle a été fortifiée. Il reste, de cette époque, des échauguettes aux angles du chevet et un puissant clocher avec mâchicoulis et tourelles qui fait plutôt penser à un donjon.
Aucun voyageur n'est descendu ni monté à la gare de Cressat. Les restes gallo-romains trouvés ici, justifieraient que la commune s'appelle "Cressac", villa d'un certain "Crassius" (?). L'église romane du XIIème est dédiée à Ste Marguerite d'Antioche; une statue en pierre la représente chevauchant un dragon. Le château d'Orgnat, sur la commune de Saint Dizier-la-Tour, conserve quelques belles tapisseries du XVIIIème. La tour Saint Austrille justifie le nom de la commune. Elle est entourée de quelques tombes de chevaliers. - L'Hôtel de la Gare, s'il vous plaît ? - Bonsoir. Serait-il possible d'avoir un chambre ? - C'est loin Parsac ? L'homme fit un bref séjour dans la chambre puis partit sur la route de Parsac. Il ne revint pas pour le dîner et la patronne ne l'entendit pas rentrer. Cependant, le lendemain matin, l'inconnu descendit pour le petit déjeuner, puis il régla sa note et se dirigea vers la gare. Trois jours plus tard, les habitants de Parsac, en lisant la Montagne, découvrirent que ... A chaque fois que je passe par là, j'imagine le début d'une histoire que je ne finis jamais, car l'un ou l'autre voyageur vient toujours interrompre ma rêverie. - "Vous voyez, j'habite tout près d'ici, à La Celle-sous-Gouzon. Malheureusement, il n'y a pas de gare; pourtant nous avons des ateliers de charcuterie. Je suis obligée de venir prendre le train à Parsac. J'espère qu'ils ne vont pas nous le supprimer." - "A Saint Sylvain-sous-Toulx, non plus il n'y a pas de gare. C'est là que je suis née et que je me suis mariée dans la veille église. Le curé nous avait dit qu'elle avait 800 ans. A cette époque, on construisait plus solide que maintenant ! Mon mari était de la commune de Trois-Fonds. Quand il fait jour, on voit le bourg au loin."
La femme est la seule à descendre à Chanon; pendant qu'elle lève la main pour me saluer, le train reprend sa route vers Lavaufranche. Tous les guides que j'ai lus, parlent de cette commanderie restaurée pierre par pierre. Un jour, avec Annie, nous prendrons le temps de venir voir l'orgueilleuse bâtisse et sa chapelle dans laquelle, on a découvert des fresques du XIIIème et le tombeau d'un commandeur de l'Ordre de Malte. De Lavaufranche, un embranchement conduit vers Boussac; c'est tout ce qui reste de la ligne Evaux-La Châtre. L'embranchement
traverse la commune de Saint Sylvain-Bas-le-Roc.
Cette région possède des mines d'étain et de wolfram qui s'étendaient sous les communes de Toulx,
Lavaufranche, Boussac, Leyrat et Soumans.
Après avoir quitté Lavaufranche, le train traverse la commune de Soumans
avant d'entrer dans l'Allier. Cette vaste commune déborde sur le bassin minier de St Sylvain-Bas-le-Roc. Elle a été
la première de Creuse à posséder une piscine chauffée ! Le bourg de Bellefaye fut le chef-lieu
d'une commune. On y trouve à la fois, un château, une église du XIIIème et des stèles
gallo-romaines. ![]() vendredi 11 février: Guéret-Felletin. Le vendredi, je suis affecté à l'accompagnement du seul train journalier desservant les gares de la ligne
de Guéret à Felletin. Dans la journée, un car remplace l'omnibus. En cette fin d'après-midi,
les bruyants internes des lycées de Guéret remplissent les wagons sous le regard désapprobateur de
quelques voyageurs plus âgés.
Après avoir franchi le viaduc de Busseau, le train bifurque et se dirige par un tunnel vers le Moutier d'Ahun. L'arrivée au Moutier, par la route de la gare, est le plus beau point de vue sur le joyau du département. Le pont roman (XIème), dit "pont romain", sert de premier plan au clocher et au choeur de l'ancienne église abbatiale célèbre pour ses boiseries du XVIIème siècle sculptées par Simon Bauer. En 1997, s'y est ajoutée une tapisserie d'Aubusson commémorant mille ans d'histoire.
De la commune de Saint Pardoux-les-Cards, les cartes postales connaissent surtout le superbe château de Villemonteix. Restauré avec soin, le château est ouvert au public (informations au 05.55.62.33.92). Des tours en poivrière sont accolées au donjon central. Habité, le château possède quelques beaux meubles dont un étonnant piano double, et de belles tapisseries d'Aubusson. La voûte de l'église romane d'Issoudun-Létrieix a été refaite au XVème siècle. On peut y voir une belle Vierge auvergnate du XIIIème. Le nom de la commune et les nombreux restes gallo-romains font penser que ce joli bourg existe depuis plusieurs siècles. Près de l'église se trouve une vieille maison à tourelle. Les voyageurs s'emmitouflent en découvrant les flocons de neige virvoltant dans le halo des lampadaires du quai
de Fourneaux. La gare est située sur la commune de Saint
Médard-la-Rochette née de la fusion des communes de St Médard et La Rochette. A St Médard
se trouve les plus anciennes sépultures du département. Quelques maisons du village comportent encore des
inscriptions romaines. Le choeur en cul-de-four de l'église d'Alleyrat est typique du roman limousin. Construite sur une crypte du XIIème, elle possède un reliquaire de St Pierre datant du XIIIème siècle.
Autrefois, Clairavaux portait le nom de Puyravaux, siège d'une des cinq baronnies de la Marche. L'église du bourg date du XIIème avec une chapelle du XVème siècle. Elle possède un portail renaissance. Curieusement, cette époque architecturale a laissé peu de souvenirs en Creuse où domine l'art roman. Dans le village de Boucheresse, la petite chapelle templière est un reste du domaine que l'Ordre possédait en cet endroit. Le col de Massoubre, sur la commune du Mas d'Artige, sépare le bassin fluvial de la Loire de celui de la Garonne. A Artige, une croix pattée du XIIème rappelle cette région faisait partie du domaine templier de Croze. En 1861, la commune de Villefert fut rattachée au Mas d'Artiges; de cette paroisse, il ne reste qu'une église en ruines. Comme son nom l'indique, La Courtine possédait
des remparts; Louis XIII les fit détruire. Jusqu'à la Révolution, St Denis était le chef-lieu
de la paroisse. En 1750, fut inaugurée l'église reconstruite par l'abbé Michon, qui y a consacré
sa vie et sa fortune. De l'église d'origine, il n'a gardé que le portail du XIIIème siècle.
jeudi 30 mars: Ussel-Montluçon. Si la voie ferrée existe encore de la Courtine à Ussel, elle n'est plus empruntée que par les trains de marchandises et les convois militaires. A partir d'Ussel, par contre, la ligne qui rejoint Montluçon en traversant quelques communes de l'est du département est toujours en activité. L'ancienne gare de Mazergue est située sur la commune de Saint Merd-la-Breuille. L'église reconstruite au XVIème siècle a peut être remplacé une chapelle templière. Il existe un tumulus au hameau de Maneux. Le château de la Breuille a appartenu à la famille de Villemonteix. La ligne quitte la Creuse pour le Puy de Dôme et va visiter Giat. Puis elle revient desservir la gare de Létrade
à proximité de la Mazière-aux-Bons-Hommes. Prochain arrêt, Mérinchal.
Ici, le Cher prend sa source. L'église romane du XIIème siècle possède un retable
classé du XVIIème et un cadran solaire fixé sur un contrefort. Le château de la Mothe
aurait appartenu à un évêque de Clermont Ferrand qui fut un ami de Voltaire et Diderot. Avant de rejoindre la gare des Mars, la voie longe le bourg de Chard. Le château du XVème est assez remarquable avec ses belles boiseries du XVIIème. Autrefois, le château possédait des tapisseries anciennes d'Aubusson et de Felletin; il fut habité par Jean-Baptiste Massillon, prélat à la Cour et évêque de Clermont. Des vestiges gallo-romains ont été découvert aux Mars. L'église du XIIIème siècle a été remaniée au XVIème pour céder aux goûts du temps. Au Montgourd, le château féodal a été restauré. L'histoire de la petite commune du Compas s'échelonne des "Pierres Folles" néolithiques à la chapelle moderne du Theil, en passant par l'église du XIIIème et les ruines du château de Lavaud-Blanche. En 1640, le pape offrit au curé d'Auzances
une Descente de Croix peinte par Voltera. Ce peintre s'est rendu célèbre en "rhabillant" les oeuvres
dénudées du Vatican ! L'église abrite également une piéta de petite taille mais
remarquable d'émotion. Il y a queques années, le peintre Nicolas Grescheny a décoré l'église
de fresques rappelant le style des icônes des églises orientales. La place est dominée par une maison
bourgeoise du XVIIème avec deux tourelles carrées.
L'église de Reterre (XIIème) est en ruines; elle a été remplacée en 1917, par une église neuve de style néo-roman. La voie ferrée déroule ensuite quelques traverses sur le commune de Fontanières. En longeant la route qui mène d'Auzances à Evaux, le train traverse sans s'arrêter la commune de Saint Julien-la-Genête dont le passé remonte au néolithique. Je m'approche de la porte car le train arrive à Evaux
les Bains. La belle église abbatiale (XIème-XIIème) se signale
par son clocher à cinq étages. L'emplacement de l'abbaye est occupé par un très beau jardin.
L'établissement thermal remontant à l'antiquité (Evaonum) est le seul de la région Limousin;
en été, il alimente l'activité de la gare.
Entre la gare d'Evaux et celle du Châtelet, le train franchit le cher sur le viaduc métallique de la Tardes dont la construction est attribuée à Eiffel.
Je suis trop jeune pour avoir connu la navette locale Saint Sulpice-le-Dunois - Dun-le-Paletot sur ce qui restait de la ligne Guéret - Saint Sébastien; elle a fonctionné jusqu'en 1940.
Toutes ces lignes sont supprimées depuis 1952. Quant à la ligne Bourganeuf - Felletin, le long de la vallée du Taurion, bien que Martin Nadaud l'ait faite voter par la Chambre des Députés, elle n'a jamais vu le jour. ![]() Pour un voyage tout en images sur les réseaux creusois, ne manquez pas de visiter le site de Jacques Mautrait: "La Creuse Ferroviaire". [1] Chantemille est ouvert de 14h00 à 19h30 tous les jours sauf vendredi et samedi
du 15 juillet au 12 septembre 2000.
Pour retrouver les lignes oubliées et en savoir plus sur l'histoire du Chemin de Fer en Auvergne,
Limousin et Quercy, il faut aller visiter le site de Pascal Desmichel.
Crédit photos: Christine et Alain Tixier,
Corine Simon (141TD740), Frank Bourigault (Château de
Chantemille), Stéphanie Tudal (Aubusson, Felletin), Claude
Commergnat (St Germain-Beaupré), Ministère
de la Culture (Croze, Rougnat)
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