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article paru dans La Montagne - 28 octobre 1998

"Il n'y a pas eu de grosse surprise au cours de la séance du Conseil départemental d'hygiène qui s'est déroulée lundi après-midi et au cours de laquelle devaient être examinés six dossiers concernant des créations ou extension de porcheries industrielles. Le dossier de Méasnes, qui avait été à l'origine de l'une des polémiques entre environnementalistes et agriculteurs, a essuyé un avis défavorable qui était pressenti depuis un bon moment déjà.
En revanche, les cinq autres projets (Nouzerines, Saint-Priest-Palus, Rougnat, Lupersat et Malleret-Boussac) pourront voir le jour. La discussion la plus longue aura été celle concernant Malleret-Boussac, projet le plus lourd puisqu'il prévoit de passer de 550 porcs à 1500.. L'histoire de cette exploitation qui par le passé compta jusqu'à près de 900 têtes n'en fait pas une "nouveauté" dans le paysage pour les pouvoirs publics.
Par simple mesure de précaution, le préfet envisage de créer un comité de suivi calqué sur le modèle appliqué à l'usine d'équarrissage de Dun-le-Palestel, afin que toutes les parties prenantes, riverains notamment, puissent exercer un droit de regard sur cette activité.
Le préfet prévoit même d'organiser, fin novembre,une grande réunion pour faire le point sur l'élevage porcin dans le département, qui serait en quelque sorte la "table ronde" souvent demandée par certaines associations."

 
article paru dans La Montagne - 7 novembre 1998

Les éleveurs de porcs du Limousin ont institué une « charte des bonnes pratiques environnementales » afin de "valider l'ensemble des comportements quotidiens de l'agriculteur dans le respect de l'environnement et des tiers", a annoncé à Limoges le groupement Porlim. L'engagement à cette charte sera une démarche volontaire et bénévole et concernera tant l'insertion des bâtiments dans le paysage que la limitation des nuisances ou le stockage et l'épandage du lisier, a expliqué Henri Tison, président de Porlim. Pour Robert Savy, Président du Conseil régional, partenaire de l'opération, cette charte devrait permettre de "prouver au consommateur que la production mérite qu'il la paye plus cher parce qu'il en aura pour son argent et permettra aux producteurs de vivre".

La charte va plus loin que la réglementation sanitaire départementale, puisque ses signataires s'engageront par exemple à ne pas procéder à l'épandage du lisier les week-ends, veilles et jours de fêtes. Le taux de charge azotée par hectare dans les prairies et les cultures retenus par la charte sont par ailleurs inférieurs à ceux admis par les règlements départementaux. La "bonne pratique environnementale" va jusqu'à prévoir "l'aménagement et le soin des abords des exploitations, ainsi qu'un "rideau végétal masquant". En Limousin, la production porcine (0,8 % de la production française) concerne 400 éleveurs, pour un cheptel de 275.000 porcs charcutiers et 16.000 truies, a indiqué Henri Tison, rappelant que le porc du Limousin a obtenu en 1997 l'identification géographique protégée (IGP).



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